dimanche 26 février 2012

La mémoire du vin

Le vin qui était pour moi culturel est devenu au fil du temps et des rencontres un sujet de préoccupation permanente. Manière délicate de dire que j'ai le nez toujours fourré dans un verre ! Cette semaine, événement : dîner au Baratin. C'est pour moi un grand moment car je sais que je vais bien manger. Partagé avec un ami qui n'hésite pas à faire monter les grosses quilles, nous voilà parti sur un Meursault. Désolé Monsieur Cossard, le Baratin n'avait QUE du Pacalet. Au moins çà évite de devoir choisir. Le Meursault de Philippe Pacalet a pour moi un caractère très marqué et très classique du Meursault. On ne peut s'y tromper ! C'est évidemment très bon. Mais ce qui est très impressionnant, c'est à quel point ce vin marque la mémoire. Même après d'autres breuvages, on garde en mémoire les caractéristiques très marquées de ce vin. Le lendemain encore, on y repense et on ressent encore les odeurs et le goût. Cette bouteille a imprégné ma mémoire. Phénomène étrange, scientifiquement explicable sans doute, mais indéniablement vrai. Merci Philippe Pacalet, sauf accident, votre Meursault est inscrit dans mon cerveau.